Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Sam 19 Nov - 16:41           
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ok j'edite

désolé de pas avoir envoyé de mp ^^

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Sam 19 Nov - 18:03           
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<<L'heure est arrivée, et personne ne pourra la retarder>>

"Armé de son épée et de son courage, il passait entre les falaises. Dans cette endroit étroit, il ne pouvait redouter qu'une chose, les forces du chaos. Ces puissants monstres étaient sans peine plus nombreux que lui. Le soleil était noirci de nuage malfaisant, l'atmosphère était lourde et la tristesse regnait dans le coeur de cet homme qui, sans regarder en arrière, avait quitté son pays en danger pour se rendre sur le front. Les forces de l'alliance ont manquées d'énergie et n'ont pas pu les repousser. Cette vague se deversait peu à peu sur les terres, faisant sur leur passsage un nombre incalculable de dégâts. Mais un jour, un valereux guerrier c'était levé contre cette puissance, aimant tellement son pays qu'il se sacrifiait pour lui. La batail était perdue d'avance et lui seul avait eu assez de courage pour avance aussi loin. Traversant les grands dangers du monde, des pierres furent tombée, des passages furent bouchés, mais rien ne pouvait arrêter ce cheval blanc lancé au galos par son maitre. Il allait aussi vite qu'une flèche tiré à pleine vitesse. Plus il avançait, plus le ciel s'assombrissait. Impossible pour lui de faire demi-tour.

La peur et le doute mêlés au courage, il empoignait avec tous ses sentiments son épée pour la daiguainer. Son cheval qui, jusqu'à lors ne l'avait jamais trahit, ressentait la crainte du combat. Son souffle, ralenti par le froid s'évaporait lentement. La température était telle qu'elle annonçait une grande perte. Alors que sa cape rouge volait au vent, son regard était fixé sur la brûme qui ne voulait se dissiper. Ses cheveux virvoltait, soutenus par la vitesse. Sans ressentir de remord, il frappa une dernière fois des talons sur le corps majéstieux de son preux déstrier et commença l'assaut final. Protégé seulement d'un simple gilet de maille et d'un pantalon remplie, il connaissait déjà son ennemi, et la fin du combat. Sa joie d'avoir connu son village lui donnait la force de se lever conter cette armée sans scrupule. Personne, personne n'aurait pu le stoper tellement cette joie le rendait fort.

Sortant des grandes falaises, la brume se dissipa brusquement, d'une façon triste et pleine de malheur. Sa crainte était fondée et le doute c'était enraciné dans son esprit. Au loin seul la silhouette des gardes brandissant lances drapeaux et bouclier apparu, se faisant de plus en plus net. La pointe de son épée comme la douleur dans sa poitrine touchait le sol en deversant une puissante fumée. La lame entra dans la terre comme dans du beurre. La vitesse de sa monture ne diminuait pas contrairement à la peur qui se faisait plus pesante. Le courage et la peur étant deux choses différente, il ne ressentait que cela, et c'était suffisant pour lui faire changer d'avis. Mais sa mélancolie ne lui laissait le temps que de faire ses adieux. Demandant pardon à dieu pour la totalité de ses pêchés, il allait prouver à tous qu'il était un homme, un vrai. Alors que l'armée avançait avec peine, sûre de ne pas subire de déâts, la peur elle même se dessina au loin. Une bête géante barrait à tous les rebelles la route. Sous les pas de cette bête énorme, les corbeaux, signe de malheur s'envolèrent dans le vent. Rien de pire que cette bête pouvait exister. Prenant toute la force qu'il avait en lui, il ne stoppa pas son fidèle destrier et fini par rencontrer la terreur sur terre.

Les hommes chaotiques attaquait le preux chevalier qui, très vite, se retrouva en mauvaise posture. Sa monture s'écrasa sur le sol alors qu'il eu le temps de s'envoler d'un bon. Sa foie le fit attérir sur le seul endroit dénué d'énnemis. Regardant son ami de toujours mourir sans soufrances en pleine conscience de ses actes, il partit au combat. Tel un démon vengeur, il tuait sans relâche les hommes qui lui barrait la route, qui l'encerclait. D'un coup, un lance vint se planter dans le dos atlétique de cet homme. Il ne frissona même pas. Le courage avait effacé le doute depuis la disparition de sa belle créature blanche, maintenant, il ne se laisserait plus faire. Battant le fléau de son épée révélatrice, les lances, sabre et dague perçant son corps commençaient à se multiplier. Il tenait bon, sa vue se troublant, ses membres tramblant. La dernière épée vint se planter dans son merveilleux et illuminé coeur d'ange. Il tomba sur le sol comme le cadavre qu'il allait devenir. Il eu le temps de revoir la femme qui l'avait acceuilli étant enfant, son bras en l'air, essayant en vain de toucher le ciel qu'il n'arrivera plus à voir. Le sang se deverssait sur le champ de batail, un sang pur et plein de courage. Ses douces paupière se fermèrent, et rien ne ou lui faire plus envie, d'étirer un sourire lors de sa mort. "

-C'est nul...
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Et voilà !

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Sam 19 Nov - 20:26           
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alex: Génial, j'aime beaucoup chaque détail est exploité (je pense aux corbeaux qui s'envolent: bien vu ^^)
"le corps majéstieux de son preux déstrier" : Très belle prose que voilà
Personnellement je l'ai écouté en l'accompagnant de musique ("Sad but True", c'est une chanson de metallica qui a été refaite avec uniquement 4 violoncelles par Apocalyptica)

lynn: Prochaine fois il y aura surement car ce ne sont pas les idées qui me manquent ^^

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Sam 19 Nov - 21:58           
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- L'âme des inertes -

Il traînait lourdement ses chaînes. Ses pieds soulevaient les feuilles mortes dont le sol était couvert. Mais le craquement sinistre n'était rien comparément au bruit du métal et à l'odeur louche qui l'entourait. Les autres s'étalaient sur la ligne que formait la route devenue rousse ; leur file était telle une longue procession funèbre. La palissade qui bordait la ville les empêchait de voir ce qu'il se passait à l'intérieur, mais il avait aisément deviné que c'était la potence qui l'attendait. Alors qu'ils passaient près de gardes, l'un des prisonniers sortit du rang, faisant tomber celui qui le suivait. Le regard de Tristan se leva pour voir l'imprudent quémander la pitié, avant d'être violemment projeté à terre. Il reporta son regard à terre, impassible. Apparemment, tout le monde n'avait pas sa conviction que tout était fichu.

En arrivant près des portes, ils furent stoppés et entourés de gardes. Ils étaient groupés entre un potager et les palissades. Un épouvantail croulait sous le poids des corbeaux et gardait la tête baissée, comme Tristan pouvait l'avoir eu fait auparavant. Il était à présent intrigué par cette chose dont la fonction semblait avoir été bafouée. Le monde était-il donc si fou que plus rien n'avait de sens, ni de but précis ? Il retourna son regard vers ses futurs bourreaux qui tenaient leur position autour d'eux. Il en avait connu certain. Les avait considérés comme des alliés. C'était à présent chose révolue, comme les feuilles quelques mois plus tôt d'un vert éclatant mourraient à petit feu. La seule différence avec sa situation, c'était que la nature, elle, paraissait toujours renaître de ses cendres.
Alors que les gardes les détachaient pour les laisser marcher un peu (le privilège des condamnés semblait-il), Tristan se surprit à repenser à sa vie. Encore en ce jour, qui pour lui serait certainement le dernier, il ne comprenait toujours pas ce qui lui était arrivé pour finir par faire partie des prisonniers.

"Psssssst !

Le vague à l'âme, Tristan tendit l'oreille. Mis à part le craquement des feuilles et les voix qui s'élevaient d'un peu partout, il y avait eu ce murmure étrange. Une impression d'irréalité subite le tenailla comme s'il était soudain coupé du monde. Il fit un ou deux pas en avant ; il tanguait comme le soleil mourrait à l'horizon. Ébloui par un rayon, il mit sa main en visière pour observer le paysage qui se dessinait avec plus de netteté que jamais à ses yeux. Il passa une main sur son visage, et sans se voir il devina qu'il avait beaucoup changé en un mois qu'on l'avait mis au fer. Une barbe drue de ne pas avoir pu se raser, des traits las, une peau sèche, des cheveux hirsutes... qui l'aurait reconnu à qui on ne lui aurait pas dit son nom ?

-Hé le sauvage ! Qui t'attends à regarder comme ça ?

Tristan se retourna, les yeux fatigués par la lumière trop vive qu'il avait reçu d'un coup. Il observa le potager, les légumes mangés par les bêtes qui traînaient, la palissade en arrière plan, juste à temps pour se rendre compte d'un mouvement au milieu des laitues. Il s'approcha à pas de loups sans qu'on lui prêta attention, de toute façon s'il décidait de s'enfuir il n'irait pas bien loin. Ses pas le guidèrent vers un arbre rachitique dont les branches réclamaient au ciel un peu de pardon, leur silhouette noire en arabesque contre la pâleur d'un ciel trop gris. Sans trouver la source du mouvement ni d'une quelconque agitation, il s'assit au pied du désespoir. La gorge sèche et les paupières vides de sanglot, il retourna au tumulte de ses jours, à la rigueur du froid, à la gloire des batailles, à la chaleur de sa femme, à l'horreur des nuits de beuverie. Il était alors bien loin de la corde, plus haut que les astres sans nom et que l'âme des divins à l'occupation portée bien ailleurs sur le désarroi propre au mortel.
Et puis l'agitation, et puis l'envol des ailes noires de suie. Et puis le sourire qui se dessine sur les courbe d'un visage trahi. L'épouvantail se dressa de toute sa hauteur contre la barrière à laquelle il était adossé. Ses traits se mêlaient et se démêlaient, jusqu'à se composer l'expression ironique d'une figure humaine légèrement grossie.

-Qu'as tu chevalier ? Si c'est ma tête qui te dérange, regarde un peu la tienne.

Un hoquet de rire l'agita. Une feuille morte vint se coller contre lui qu'il regarda avec morgue, avant de s'agiter pour la faire tomber. Il releva ensuite lentement la tête, laissant son sourire narquois se reformer alors que Tristan se levait en toute hâte. Tout ceci était bien irréel ! Il était un halluciné ! Un cri rauque lui échappa en tombant genoux à terre, la tête dans les mains. L'épouvantail eut une moue dégoutée.

-Ha ces humains... toujours à pleurer ! Qu'est-ce que tu as fait toi pour être mené à la potence ?

Tristan releva la tête, agité par les sanglots. Ses yeux croisèrent ceux (enfin si on pouvait nommer deux orbites vides et triangulaires creusés dans une citrouille, des yeux) de l'épouvantail, et il se sentit défaillir. Ses forces l'abandonnaient, il n'était pas aussi fort qu'il l'avait cru, il ne le serait jamais. Il était à présent condamné à finir sa vie fou à lier, à causer avec un pantin, avant d'être mené à la corde.

-J'é... J'étais chevalier, commença-t-il d'une voix heurtée,... Mais... nous avons... été trahi... Notre seigneur... notre seigneur a été tué et... à présent on compte nous pendre.

La chose eut brusquement l'air intéressée et se pencha autant qu'elle pu vers lui.

-Et toi pourquoi n'as-tu pas trahi ?
-Quoi ? Mais... non... je... je serais mort pour mon seigneur.
-Oh mais ne t'en fait pas c'est ce qu'il va t'arriver.

Le regard brusquement noyé de larmes qu'il pensait asséchées depuis longtemps, il rampa misérablement jusqu'à la créature qui le dévisagea en reculant avec une grimace sur le visage.

-Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi cherches-tu à me blesser de la sorte ?
-C'est simplement la vérité.
-Je mourrai pour mes idées.
-Et quand tu seras mort, qui défendra tes idées ?

L'évidence lui apparut comme un coup de vent. L'épouvantail lui jeta un regard plein de malice et d'intelligence. Il observa ensuite les pauvres mortels qui mourraient à petit feu autour d'eux. Il pencha ensuite la tête, avant de la relever vers Tristan.

-Il y a parfois des sottises que l'homme appelle vertu. Il y a parfois des choses desquelles il faut ôter le masque pour mieux les voir. La mort est la fin de toute chose, et tes idées ne perdureront pas après toi. La bravoure c'est bien, mais la sottise reste sottise."

Sur ce l'inutile homme de paille se figea à nouveau, un sourire inerte plaqué sur le visage, les corbeaux déjà de retour vers leur perchoir. Du côté des palissades, les gardes rassemblaient les prisonniers, mais l'un d'entre eux ne l'était plus.

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Dim 20 Nov - 0:20           
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Lotheim > Merci ! J'apprécie beaucoup ces commentaires ! Mais on dirait que je vais avoir de la concurence ^^

Alidane > Je trouve ton rp génial ! Surtout le caractère de l'épouvantail, une belle trouvail !

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Dim 20 Nov - 9:29           
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alidane: J'adore ^^ ton récit donne à réfléchir il faut l'avouer.
Tu arrives vraiment à transmettre au lecteur les émotions que tu veux lui transmettre.
J'aime beaucoup le fait que, en quelques lignes, tu aies réussi à bien forger le caractère de l'épouvantail et l'impression qu'il doit nous donner.

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Dim 20 Nov - 12:13           
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Merci !

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Dim 20 Nov - 14:11           
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Quel superbe histoire !
J'ai été impréssionné de voir le garçon mourir. C'est ce genre de déroulement que j'adore.
C'est super !

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Dim 20 Nov - 20:15           
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allen: Drame encore mais on ne s'en lasse point =P
Magnifique histoire, je trouve que la fin est superbe
"Je clignais des yeux, comme une chouette surprise par le jour en voyant le ciel rouge" très belle métaphore, il fallait y penser mais on voit très bien ce que tu veux dire.
J'aime aussi l'image du château, si lointain mais pourtant si proche.
Ton récit est doté d'une fin triste mais qui pour le personnage est heureuse.

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Un petit mot de ma part : En deux jours, ce concours à atteint 3 magnifiques récits. Pour être sincère j'ai hésité à poster ce sujet car par experience, je peux affirmer qu'il faut un assez grand nombre de membres pour qu'un concours soit actif pourtant, malgré le nombre réduit de membres ce concours à eu du succès. Je trouve que ce forum est super, vous êtes des membres géniaux et je suis bien content de m'y être inscrit =D

Sujet: Re: [Concours] Qui sera le maître de " l'impro écrite " ?   Mar 22 Nov - 20:57           
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Pour commencer désolé du double post, mais c'est nécessaire (j'ai demandé la permission alors me tapez pas =P )

IMPORTANT

Je pense que pour le premier concours du forum 3 récits c'est suffisant alors, je propose de procéder au vote !
SVP soyez nombreux car il faut beaucoup de votes. Je lance le sondage à vous de voter. Après votre vote vous pouvez dire votre choix à la suite mais ce n'est pas obligatoire, vous pouvez voter anonymement. Les votes prendront fin le Lundi 28 novembre (je sais ça fait beaucoup de répétition du mot "vote" )

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