Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 21 Jan - 17:29           
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Amour perdu

Une jeune femme perdue dans ses pensées au milieu de la nuit tenant une fleure rouge dans ses mains. Fleure offerte par son amant qui à dut partir a la guerre. Escortée par trois magnifiques licornes, la jeune femme, dans son long manteau, pleure son amant qui vient de lui faire ses adieux. Elle marche dans la campagne sans rien voire au dehors, sans rien entendre. Elle espère revoir son amour de toujours. Le seul qui puisse la comprendre, le seul qui connaît les mots qu’il faut lui dire. Retrouvera t-elle son confident parti trop loin d’elle pour on ne sait combien de temps ?
En attendant son retour, elle se promène avec les licornes qui lui rappelle cet homme qu’elle aime temps…. Licornes qui sont chargées de la surveiller, de la protéger contre tous les dangers de la nuit...


[Image 4]

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 21 Jan - 22:52           
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Alidane : sincèrement merci, ça me va droit au coeur et ça compte beaucoup pour moi. En ce qui concerne mon rétablissement, je ne peux qu'essayer de ne pas en rêver. Je suis content de savoir que tu participeras et pressé de lire ton écrit.

Ce soir, étant inspiré, j'ai improvisé quelques vers pour représenter une des images. Cependant, ce n'est qu'un texte en prose écrit au feeling, je vous demande donc (si vous en aviez l'intention XD) de ne pas voter Sølan, je fais cela simplement parce que c'est quelque chose que j'aime et qu'il faut donc en profiter =P


Je vous souhaite donc un agréable vol moment durant la lecture de mon texte.

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La Renaissance...

La Renaissance, mais qu’est-ce donc ?
Certains la comparent au ritme vif d’une danse,

Moi, je vois ça comme un cerisier voit sa fleur :
Une nouvelle arrivée, pleine de bonheur.
Mais ce n’est, franchement, qu’une deuxième chance
Qui, selon tes choix et tes efforts, se balance.
Profites-en bien, tu n’en aura pas d'autre...
C’est déjà risqué d’en avoir une deuxième.

Renouveau, facile a dire, difficile à obtenir.
T’y tiendra comme à ta propre vie,
Tu la veux, comme un cerisier veut sa fleur.
Mais toutes les fleurs ne naissent pas à l’heure.
Rassure-toi, il suffit d’attendre le moment
Certains dépriment, toi, attends vaillamment.

H.B

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Elween : J'aime beaucoup ton texte, comme chacun le sait, ce n'est pas la taille mais le contenu qui importe ! Je savais que cette image serait une des premières utilisées ^^. J'aime le fait que ton texte soit court, on a la sensation de passer au travers de cette femme pendant une petite minute, observer un moment cette vie, quelque part, un jour, quand on finit de le lire c'est comme si on s'échappait d'un bref souvenir qui n'est point le notre. On se sent comme après un rêve, on y éprouve des émotions fortes mais éphémères qui se diluent une fois que retourne à la réalité.

Par contre, précise le numéro de l'image dans ton récit, certes on le devine durant la lecture mais pour d'autres images il pourrait être plus difficile de de le deviner. Fais également attention à quelques fautes d'inattention (je me fais penser à mon prof de maths XD) comme par exemple des "s" oubliés, mais ces deux dernières remarques ne sont que secondaires et sans grande importance.

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Voilà, ceci étant fait, je vous remercie de votre attention et j'achève ce (long) message par un agréable pourtant tellement ordinaire :

Cordialement
- H.B

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Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 28 Jan - 17:15           
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Je viens de me rendre compte qu'il y avait un second passage ! Je vais bien évidemment participer ! Je n'ai pas gagné la dernière fois, mais je ne perds pas les bras.

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Spoiler:

Il arrivait dans ce village. Essoufflé par ses longues journées de marche, il avait eu une petite lueur d'espoir lorsqu'il vit l'ombre de la petite ville. Mais ce il fut rapidement déçu du voyage. L'endroit était désert. L'odeur de la peste remontait dans ses poumons, lui donnant envie de vomir. Les corbeaux étaient les seuls à accueillir ce nomade. Inspirant l'air putride, il prit son courage à deux mains. Il empiétait dans le royaume des cauchemars. Aucun signe de vie. Ses bottines noires frappaient le sol. Le seul son qu'il entendait était les plaintes des oiseaux.

La grande église se dessinait dans la brume. Les petites fermes ne faisaient entrevoir que des insectes volants tout à fait répugnant. Il avait beau regarder dans tout les sens, il n'y avait rien. La nuit n'allait pas tarder à tomber et la peur remplissait ce héros. Il eu encore assez de courage pour entrer dans une maison. Le dîner était sur la table. Il n'était pas frais. Les mouches volaient autour comme pour le prévenir d'un danger. L'odeur devenait insoutenable. Toute la nourriture était périmée. Il monta à l'étage. Les lits étaient sales et puants. Il prit ses jambes à son cou. La porte claqua. Il regardait le plus grand monument du village. Il s'arrêta devant la porte. Il se retourna brusquement, sur ses gardes. Les buissons avaient été froissés. Il ouvrit la porte grinçante, tout doucement.

Refermant l'entrée, il se plongea dans le noir. Il n'y voyait rien. Il avança lentement. Il agitait ses bras pour essayer de voir sa direction. Puis il eu un frissons. Un hurlement s'échappa de sa bouche. Il tomba au sol. Quelque chose le tenait fortement. Sa cheville était brouillée par la force. Il hurlait. Encore et encore. Puis plus rien. Il poussa un grand soupire. Son coeur battait, sa résonnait dans sa tête. Cette sensation avait disparu. Il se mis à genoux, joint les mains et pria. Il implorait l'aide de dieu. Ce prêtre prêchant la bonne parole à travers le monde avait la peur au ventre. Sa bible dans la main droite, il reprit sa route. Il avançait tout doucement. Il sursauta. Les lampe s'allumèrent les unes après les autres. Il tremblait de peur.

Sans se poser de question, il courait vers l'échelle qui donnait au second étage. Il y trouva une porte. L'ouvrit et se retrouva dans une chambre vide. Il n'eu pas le temps de faire demi-tour. La porte était fermée à clé. Il la secouait de toutes ses forces, poussé par la frayeur. Il était dans l'ombre. Puis une petite bougie de chambre s'alluma. Il regardait la pièce d'un oeil avisé. Il constatait avec surprise qu'il y avait quelqu'un sous la couette du lit. l s'avançait doucement. Se méfiant, il attrapait un morceau de couverture et tirait lentement. Il découvrit une femme des plus belles, dormant dans son lit. Nue, elle avait les yeux fermé. Il rabattit immédiatement la couette et se dirigea vers la sortie.

La porte s'ouvrit d'elle même. Il marchait d'un pas vif, poussé par la peur. Il ne voyait pas où il marchait, les lumières étant éteintes. Commençant peu à peu à perdre son souffle, il s'arrêta contre un mur. Il était épuisé. Il eu la peur de sa vie. Il sentit un corps se coller contre lui. Une chaleur humaine autre que lui se blottissait conter son torse. Il devint rapidement gêné avant de sentir la douleur la plus totale. Il tomba à la renverse, dans le vide.

Il ouvrit les yeux. Il était juste devant l'église. Il se sentait vidé. Il eu à peine le temps de se relever. Un homme dans une grande robe s'approcha de lui. A ses côtés se trouvaient une petite fille et une femme. Un bâton à la main, il s'arrêta devant le prêtre. Il poussa un soupire, rassuré. Mais sa parole fut coupée par une sensation dans son ventre. Quelque chose bougeait en lui. Une bête. La jeune fille sourit et annonça.

- Bon retour chez vous...

Une affreuse main sortit de son ventre, faisant gicler le sang partout. Il en cracha. Fermant les yeux, il mourut. L'homme se pencha sur son cadavre et caressa la joue de l'homme. Puis il agita son bâton et d'innombrables ombres sortirent de toute part. Il s'éloigna pendant que les silhouette se dirigeaient vers l'homme mort. Mais un prit une autre direction. Il vint vers vous...
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Même pas peur...

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 28 Jan - 17:46           
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Sølan => Je trouve ton texte vraiment bien. C'était inattendu de ma part de voir un poème. Bien joué !

Elween => Cool ton texte. T'es trop forte !

Alidane => Suis-je si prévisible ? Oui, j'adore l'improvisation ! (Et je suis d'ailleurs désolé de mon retard. J'étais dans le comma x)) Merci pour les compliments ! Et je n'ai pas tardé, je viens juste de remarquer? Alors j'ai tapé mon texte juste avant de le poster ^^

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 28 Jan - 17:58           
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L'enfant arriva dans un lieu où la vapeur de l'eau régnait. Étrangement l'eau était froid. D'où venait la vapeur alors ? L'enfant but un peu. Il faisait bon ici. Quelle chaleur étrange. Le garçon avait presque envie de rester ici malgré la brume mais il se rappela de sa mission. C'était de trouver un moyen de ramener la fleur bleu pour sauver sa mère, la reine des dieux. Le seul problème c'est le monstre. Le monstre le garçon se demandait à quoi il ressemblait. Dans les histoires des immortelles, le monstre aimait le musique, surtout la trompette. L'enfant jouait de la trompette. Il vit une forme bizarre dans la brume. C'était le monstre ! Il était plus grand que le plus grand des châteaux, il avait de grandes dents, une grande queue et des pattes aussi grandes que sa queue. Le garçon se sentit petit. Il réfléchit à peine, il commença à jouer de la trompette. Le montre semblait aimer la musique. Soudain le garçon remarqua que le monstre était partit et que devant lui il y avait une belle fleur bleu ciel. Il la pris doucement et repartit chez lui tout content d'avoir su approcher le monstre. Il se promis de revenir souvent ici et c'est se qu'il fit.

image 1

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Sam 28 Jan - 18:54           
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Sølan => J'aime beaucoup ton poème Tu écris vraiment bien =D

Alex=> J'aime beaucoup t'a façon d'écrire. T'es prêt pour écrire des livres d'horreurs Comment ça , dans le coma ?! oO

Arya=> J'aime beaucoup ton texte aussi =)

Alidane=> J'attend ton texte avec impatience

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Dim 29 Jan - 14:38           
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Merci ! Même si je n'envisage pas d'écrire des films. Dans le coma, j'étais un peu ramolie du cerveau x)

Et moi aussi j'attends ton texte Alidane ! Alors soit pas en retard xD

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Lun 30 Jan - 17:35           
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merci, moi aussi j'aime vos textes.

vivement les autres.

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Jeu 16 Fév - 14:39           
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On ne m'a pas trop attendu j'espère
Voici ma vision de l'image 5, pour vous distraire ^^

[Comme un jeu d'enfant...]

« L'ombre légère des nuages masqua sa vue. Brillants de larmes provoquées par le soleil, ses yeux en furent un temps soulagés. Devant lui, l'immensité ondulante avait les couleurs de l'enfer. Ces courants d'air brûlants qui happaient son visage, ces flammes tout droit sorties d'un autre monde, ils les bravaient depuis un temps qui lui semblait infini.
Il s'apprêta à tirer sa gourde, se rappela qu'elle était vide depuis plusieurs heures déjà, et y renonça. Il était seul, sans ressource, au milieu de terres inhospitalières, sans personne pour l'épauler. Il était celui qui devait affronter une situation désespérée, celui que le monde avait enfanté pour qu'il surmonte cette épreuve. Il ne pouvait pas s'y dérober, et de toute manière son courage et sa grandeur d'âme le poussaient vers l'avant. Il était le grand héros, celui qui était chargé d'accomp... »


-Bastien ! Ça va refroidir !


« Le héros se reconcentra. Il s'aida de ses sens pour se repérer dans son environnement. Puis, choisissant de suivre un courant plus frais que les autres, Balthazar continua d'avancer. Sous ses pieds, les dunes le laissaient s'enfoncer de quelques centimètres à chaque pas, rendant sa progression difficile. Au loin, l'horizon se brouillait dans un lointain irréel où le ciel en empruntait un peu à la terre, se parant de couleurs rouges ondulantes. Tout n'était que désert, qu'une désolation abondante de solitude.
Au détour d'une dune particulièrement longue à contourner, Balthazar perçut un bruit dans son dos. Quelqu'un approchait. Il scruta les courbes mouvantes du regard, à la recherche d'il ne savait quoi. L'explication de tous ces bruits se fit bientôt connaître. Rendus flous par la chaleur, trois formes blanches approchait. Il était impossible de savoir où elles se situaient exactement, ni même de savoir si elles étaient vraiment ici. Balthazar avait souvent entendu parler de ces mirages derrières lesquelles les pauvres âmes perdues courraient avec espoir. Il n'avait aucunement envie de faire partie de ces aliénés qui poursuivaient des chimères. Aussi continua-t-il à avancer. Certes sa vue confirmait peut-être une présence que son ouïe aurait préalablement détectée, mais rien n'était sûr au pays de la folie. La loi ici n'était pas l'espoir, mais la ténacité, cette envie de vivre qui vous prend aux tripes et vous pousse vers l'avant.
Au bout de plusieurs minutes de soleil brûlant, une voix indistincte s'éleva. Balthazar fit prestement volte face. Les silhouettes s'étaient rapprochées. Il lui était presque possible de les discerner avec certitude. La chaleur l'assomait et rendait ses perceptions confuses. Néanmoins le doute ne fut plus permit lorsque la voix retentit à nouveau.
-Balthazar !
-Mickaël ?, répartit l'interpelé.
Un rire de joie se fit entendre. Balthazar n'en revint pas. Si ceux qui approchaient étaient ceux auxquels il pensait, sa quête serait sans nul doute moins désespérée.
Il laissa les nouveaux venus arriver à sa hauteur et les contempla un instant avec des yeux ébahis. Mickaël, son ami d'enfance, Aréan, le guerrier et Éhténis le sage, tous trois des hommes preux et bons, étaient de retour. Il pensait pourtant les avoir perdu dans les grottes d'Ében, où il avait lui-même failli laisser sa vie à la suite de leur rencontre avec une bête féroce toute droit sortie des enfers.
Par quel magie vous en êtes-vous sorti ? C'est un pur miracle ! Moi vivant je ne pensais jamais vous revoir !
La question est, rétorqua Aréan, non pas comment nous nous en sommes sortis, mais plutôt comment as-tu pu avoir besoin de notre retour pour te mettre à chercher la Perle du désert ?
As-tu au moins trouvé une piste après la grotte ?, s'enquit vivement le savant.
Hélas non... la déception se fit sentir dans une équipe qui comptait sur une nouvelle fraîche Il n'y avait qu'une indication à ma sortie du combat, gravée sur une pierre étrange à l'allure... lunaire, oui c'est ça lunaire.
Lunaire dis-tu ? Mais qu'y avait-il d'écrit ?! Parle bon sang !
Il le secouait à présent, impatient de découvrir ce qu'il avait à dire. Mickaël dut s'interposer pour que Balthazar puisse enfin être libéré de l'emprise d'Éhténis. Il s'éclaircit la voix, mais sa gorge était sèche. Il continua néanmoins.
J'ai très peu prêté attention à cette pierre mais je me souviens d'une phrase comme : « de la poussière du lieu maudit tu feras renaître l'avenir dans le vent »...
Il n'eut pas le temps de poursuivre qu'Éhténis le saisit par la chemise.
Sombre crétin ! Qu'as-tu donc fait de mon enseignement ? Que t'ai-je appris !? C'était une énigme ! La clé qui allait nous mener à la Perle du désert ! Tu as tout gâché nous sommes fichus.
Il y eut un lourd silencieux, le vent chaud soufflait à présent en continu. Une tempête de sable se préparait certainement. Mieux valait ne pas traîner en ces lieux... Ce fut Aréan, qui pourtant en temps normal n'accordait pas beaucoup d'importance aux énigmes, qui proposa soudain, ses yeux bleu d'eau perdus dans les ondulations du sable, sa voix grave et profonde répondant au bruit du vent en une harmonie surprenante.
«L'avenir dans le vent » cela me fait penser à la légende de la Perle du désert vous ne trouvez pas ? Il était dit « Je renais des cendres pour vous porter vers des jours meilleurs. Mes voiles sauront voguer sur les mers à tout autre inaccessibles »... je pense que nous aurions dû procéder à une cérémonie de renaissance en ce lieu, grâce au cendres de l'antre du monstre.
Personne n'osa répondre. L'analyse était tout bonnement correcte. Tous leurs espoirs s'envolaient doucement dans le vent et les quittaient peu à peu, les laissant démunis alors qu'ils venaient tout juste de se retrouver. Un tourbillon naquit au loin, emportant avec lui tout un morceau de l'horizon qui n'avait pas encore été floué.
L'air s'agita et les secoua brusquement. Ils tentèrent de masquer leur visage tant bien que mal. Comme ils l'avaient pressentis la tempête de sable se levait. Mickaël, abattu par la déception, perçut un mouvement étrange à leur pied. Malgré son dépit, il tenta de se concentrer et vit un amas étrange percer le sol, dont il aurait juré qu'il s'agissait d'une touffe de cheveux, puis une main sortit du sable, d'une pâleur spectrale. Il saisit ses compagnons et les fit reculer précipitamment.
Là en bas !
Tous les regards descendirent à leurs pieds et Aréan tira son épée. Éhténis remarqua alors des poussières noires suspectes qui sortaient des replis de la tenue de Balthazar.
C'est la poussière !, s'exclama-t-il. La poussière ! Saisissez la poussière !
Alors qu'Aréan était au prise avec un être que l'on aurait pu assimiler à un mort vivant, que le savant hurlait sur la troupe et que Balthazar restait impuissant, pétrifié par la terreur, Mickaël eut le réflexe qui leur sauverait sans doute la vie. Il se précipita et se laissa tomber aux pieds de son ami. Il prit sa gourde vide que Balthazar avait gardée accrochée à sa ceinture, et y fit glisser toutes les cendres qu'il put. Éthénis prit alors un air soulagé, tout en foudroyant Balthazar du regard, ce qui eut le mérite de le sortir de sa torpeur.
Le temps se gâtait et ils devaient rapidement se débarrasser de leur ennemi. Aréan éprouvait de nombreuses difficultés à le tenir à distance. Le mort-vivant évitait toujours ses attaques à l'épée, trop rapide pour lui. Il anticipait le moindre des mouvements du guerrier. Aréan abandonna donc finalement son épée pour un corps à corps. Les griffes du monstre le mettait en désavantage. Maintenant qu'il n'avait plus à se maintenir en position défensive, il n'hésitait pas à attaquer. Il était vif et puissant. Ses coups ouvraient des blessures magistrales sur le corps d'Aréan. Toutefois, il n'était pas décidé à se laisser faire. Il se jeta sur son adversaire avec toute l'énergie dont il était capable. Autour d'eux, les autres membres du groupe cherchaient une brèche par laquelle ils auraient pu attaquer sans risquer de blesser leur allié. Ils gesticulaient dans tous les sens, rendant difficile l'assaut.
Néanmoins, et comme un rayon de soleil commençait à percer à travers la tempête qui menaçait d'ensevelir les duellistes, Balthazar se saisit de l'épée d'Aréan et contourna le combat pour avoir un meilleur angle de vue. Celui qui combattait au sol comprit tout de suite qu'il avait là une chance de mettre un terme au combat. Il s'extirpa de l'emprise du monstre qui chercha alors à se relever pour l'atteindre. Puis, Aréan lui envoya en plein visage une grosse poignée de sable qu'il ne put éviter à cause du vent, et s'applatit au sol. Balthazar avait enfin le champs libre et traversa la créature de part en part de l'épée de son compagnon. Dans un gargouillis abominable, elle s'éteignit à leur pieds.
Mickaël aida Aréan à se relever. Les quatre aventuriers pouvait à présent se couvrir en toute tranquillité pour faire face à la tempête. Le guerrier avait avalé quantité de sable mais ne semblait pas, du moins pour l'instant, dans un état qui puisse être jugé alarmant. Ils se groupèrent tous ensemble, et attendirent la fin de la tempête.

Plus rien ne voilait leur vue. Il faisait même à présent un peu moins chaud qu'avant. Les quatre compagnons reprirent leur route, réfléchissant en chemin à l'étape suivante. Pour récupérer la Perle du désert, il allait leur falloir procéder à un rituel de renaissance, et donc à un sacrifice. Le tout était de trouver l'animal le plus approprié pour la cérémonie.
Le coin regorge de scorpions, pourquoi ne pas en prendre un ?
Bonne idée Mickaël... si tu meures empoisonné ne vient pas te plaindre.
Je pense que Mickaël a raison. Mieux vaut un scorpion qu'un cobra.
Ce fut Éthénis qui dénicha le scorpion. Il laissa bien attendu le soin aux autres de le capturer. Pendant ce temps, lui même étalait sur le sol un carré de lin blanc rosé sur lequel il disposa huit jades. Aréan planta la bête sur un poignard qu'il plaça au milieu de la mise en scène. Le vieux sage récita le texte apprit par coeur lorsque Balthazar vida sa gourde au fond de laquelle quelques cendres subsistaient. Les autres étaient déjà en position de prière.
Que le soleil s'ouvre à l'horizon et qu'il porte avec lui le poids lourd et hostile de la vie qui quitte le corps. Qu'en son sein il la purifie pour la rendre plus forte. Qu'elle grossisse et grossisse et prenne une telle en ampleur que l'astre du jour même ne puisse plus la contenir. Alors qu'elle revienne parmi nous, paisibles, et redonne son éclat à ce que nous attendons.
Le sage se releva. Son regard solennel se darda sur l'horizon. C'est alors qu'un craquement sinistre surgit, provenant du plus profond de la terre. Les dunes alentour enflèrent jusqu'à presque toucher le ciel. Les compagnons, reculèrent précipitamment, de peur d'être emportés par un torrent de sable. Car c'était ce qui se formait. Des flots entier, tout d'ocre sertis, prenaient naissance dans les dune.
Balthazar se retourna. Le sol tremblait sous ses pieds. Au sommet de la plus haute des dunes, un mat venait de percer. La vigie apparut bientôt aisément, suivie par une grande partie du gréement. Des exclamations surgirent dans le groupe. Chacun se précipita, le plus rapidement qu'il put, vers la poupe qui venait d'émerger devant eux.
C'est un miraaaacle !!!
Tous les quatre se hissèrent sur la Perle du désert. Le navire offrait un point de vue imprenable sur la mer de sable. Balthazar le marin se chargea de barrer le vaisseau. Il mit cap à l'est en se repérant au soleil et avec des vents favorables. Les voiles étaient gonflées d'air et faisaient voguer le bâtiment en plein désert, ce qui semblait pourtant parfaitement impossible. Toutefois, ils n'étaient pas assez sur le bateau pour mettre toutes les voiles en place et que la vitesse soit optimale. Blathazar donna quelques ordres pour arranger les choses mais se résolut finalement à les laisser telles qu'elles étaient pour le moment.
Un grand sourire aux lèvres, Mickaël se glissa sur le pont. Il se dirigea vers son ami d'enfance et passa un bras autour de ses épaules.
Nous voilà tirés d'affaire mon ami. Nous pourrons bientôt rentrer chez nous. Les dieux ne pourront plus s'opposer à nous ouvrir les portes du désert. Notre quête est accomplie. La Perle du désert vogue à nouveau sur ses flots infernaux...
Tout n'est pas fini.
Mickaël perçut une grande tristesse dans la voix et le regard de son compagnon. Il se tut donc un instant pour le laisser poursuivre quand il s'en sentirait prêt.
Tout n'est pas fini... Nous retournerons à Ében, et je sortirai du corps de ce monstre infâme la clé qui me mènera à la Tour de Sel.
Il y a avait une telle hargne dans les paroles de Balthazar que Mickaël comprit instantanément ce qu'il projetait, avant même qu'il n'ait eu le temps de finir.
Je me rendrai à la Tour de Sel et, par tous les dieux du ciel ou des enfers, je ramènerai Amélie parmi les notre. Car nul ne pourra se mettre en travers de mon chemin dans cette quête ci. Car nul ne pourra m'empêcher de la reprendre...
Son ton s'était fait implorant. Mickaël avait pitié pour lui. Il savait que le coeur de son ami ne battait que pour cette seule et unique femme que les soldats du chaos lui avaient enlevés et que les dieux avaient fait placer dans cette tour pour forcer Balthazar à accomplir sa mission. Il avait dû combattre les enfers et ressusciter le navire divin.
Balthazar je partage ta peine. Et tu as amplement raison. Conduis-nous jusqu'à la Tour de Sel, et nous t'assisterons de nos épées dans ton combat.
Balthazar sourit. Mickaël s'éloigna donc faire quelques pas sur le pont pour explorer le bateau. Celui-ci était... »


Les enfants ! Les crêpes sont prêtes.
Bastien lâcha sa barre imaginaire et courut jusqu'à la véranda accompagné de ses trois amis. Ils se bataillèrent en chemin pour savoir qui serait le premier arrivé à table, et qui serait le plus gros mangeur de crêpes.
Les quatre têtes blondes déboulèrent sur la véranda sous l'oeil chaleureux de la mère de Bastien. Celle-ci s'avança d'ailleurs vers lui et lui déposa une bise sur la joue avant de se redresser pour lui annoncer :
Chéri, pendant que vous étiez au jardin. Amélie est arrivée.
Amélie...

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Jeu 16 Fév - 18:36           
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Alidane : Je ne suis pas étonné ! Là tout de suite je n'ai pas beaucoup de temps et je vais faire court. C'est un vrai plaisir à lire et j'ai passé un super moment, j'avoue que j'étais un peu impatient de voir ce que tu allais écrire, maintenant j'ai eu ce que je voulais ! L'attente en valait largement la peine.

J'en profite pour dire que je pense que j'ai récolté un nombre de participations satisfaisant, je vous informe donc que entre Dimanche et Lundi je lancerai le sondage. Les votes prendront fin au plus tôt une semaine (je pense que je les laisserai un peu plus longtemps =P) après l'ouverture du sondage.
Si l'un d'entre vous voulait participer mais n'a pas eu assez de temps libre pour poster un texte, qu'il me contacte par MP et je remettrai les votes à plus tard sans problème.

Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Dim 19 Fév - 12:39           
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Sujet: Re: L'impro écrite ! La Seconde Édition !   Dim 26 Fév - 21:14           
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Je vous annonce que la 3^ème Edition du Concours qui portera le nom de REVERSO  ouvrira le 2 Mars
Les participations ne seront lancées qu'entre le 4 et le 10 Mars
Ceci étant dit, je vous informe également que deux des images du concours seront choisies par vos soins parmi une liste de cinq images que je vais vous proposer. Vous pouvez en choisir une ou deux, envoyez moi un MP pour me dire votre ou vos choix. La ou les images qui remporteront le plus de votes seront sélectionnées.

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Envoyez moi vos votes par MP, déjà deux votes sont enregistrés...